Pendant la grossesse : connaître les symptômes de la prééclampsie
Vous les retrouverez sur la page symptômes et signes précurseurs de la prééclampsie.
Suivez un bon régime alimentaire prénatal, équilibré (les 5 fruits et légumes ;-)), riche en vitamines
et minéraux, et faible en sucres raffinés et caféine. Bien sûr, pas d’alcool, ni de tabac (consultez
votre médecin pour vous aider à arrêter de fumer, éventuellement par des substituts nicotiniques).
Bien qu'il n'y ait aucune preuve que ces comportements et choix sains influencent le risque de
survenue d'une pré-éclampsie, ils sont de toute façon ce qu’il y a de mieux pour votre santé
pendant la grossesse.
Allez à toutes vos visites prénatales. Chaque visite devrait inclure :
- un entretien pour faire le point sur les symptômes des dernières semaines
- la prise de votre poids, pour vérifier que vous ne prenez pas plus de 1Kg par semaine, ce qui peut indiquer une rétention d’eau
- la prise de votre tension artérielle pour surveiller qu’elle ne monte pas trop haut (au dessus de 140/90 mmHg)
- la recherche de protéines dans votre urine (cela est parfois demandé à un laboratoire d’analyses avant la consultation, ou sinon par bandelette urinaire au minimum).
- une recherche d’oedèmes
N’hésitez pas à demander à votre médecin si l'un de ces tests est omis.
Bien sûr, ne manquez pas vos échographies, qui permettent de suivre la croissance et la santé du bébé. Les échographies peuvent aider à diagnostiquer un retard de croissance, ce qui peut indiquer un mauvais fonctionnement de l’alimentation du bébé à travers le placenta. L’étude des flux sanguins dans l’utérus et dans le cordon ombilical (étude Doppler) peut permettre de mieux apprécier la perfusion placentaire et le bien être foetal.